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Masque Ko : Le village
représente l'ordre et la sécurité. Par contre,
l'ambivalence de la brousse est notoire. Elle est à la fois dangereuse
et bienfaitrice. C'est le monde de l'invisible. Toutes sortes d’esprits
tels les Yébèm et les Andoumboulou y rôdent. Aux yeux des Dogon, les
Yébèm sont les véritables détenteurs du sol. Les animaux sauvages
forment leurs troupeaux. Par contre, c’est auprès des Andoumboulou que
les Dogon ont découvert les masques. Ces objets sont des
« choses de la brousse ». Lors des funérailles d’un homme, les masques
sortent de leur grotte et envahissent le village. Ils attirent le
défunt hors de sa maison et, le soir venu, retournent en brousse suivis
de son âme. |
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Yanda 1989 : masques Ko / Ko masks |
Ko mask : Ambara Dara, smith at Kundu Gina |
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Ko mask : The
village space guarantees order and security. By contrast, the
ambivalence of the bush is notorious. It can be both dangerous and
beneficial. It is the world of the invisible. All types of spirits roam
about the bush. It is the habitat of the Andoumboulou and of the Yebèm.
To the Dogon, the Yebèm are the true owners of the land and the animals
of the bush form their herds. But it is with the Andoumboulou that the
Dogon discovered the masks. Masks are « bush things ». On the occasion
of a funeral for a man, they leave their rock shelter and enter the
village. They attract the deceased out of his house and towards sunset
they return to the bush followed by his soul. |